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IL ETAIT UNE FOIS 1720

Publié par Festival Historique

29 août 1719, le Grand Saint-Antoine quitte le havre de Smyrne pour se rendre à Mosconissy (Muskonisia), port ottoman situé plus au nord, dans le golfe d’Edremid. Le vaisseau obéit à la barre et se range de la côte pour surprendre, au sortir du golfe de Smyrne, la ville de Phocée (aujourd’hui Força).

Il fréquente des eaux qui, telles un miroir réfléchissent des images du temps où quelques navires partaient du port de Phocée pour aller créer, à Marseille, le premier comptoir grec.

L’équipage du vaisseau découvre un port ressemblant en beaucoup de points au Lacydon. On passe de l’Archipel, myriade d’îlots et d’îles grecques, à la façade de l’Empire ottoman.

À Mosconissy, on charge dans les cales du vaisseau exclusivement des sacs de blé que l’on porte à Chypre.

Le capitaine a pour consigne de déposer le chargement dans des magasins habituellement mis à disposition d’un marchand français du lieu. Il s’agit du correspondant commercial de négociants marseillais, Lombard. Il représente en ce lieu une maison de négoce et il est certainement parent ou allié des actionnaires, c’est l’usage.

Cette première phase de négoce menée à bien, profite déjà aux associés. L’investissement d’origine grossit et doit s’accroître encore. Il faut maintenant penser aux grands projets de départ. Il faut la chercher ailleurs, au Proche-Orient.

Extraits: Un homme, un navire, la peste de 1720 - Michel GOURY

10 - GRAND SAINT ANTOINE - LE DERNIER VOYAGE - EN ROUTE POUR SEYDE
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